Les choses bougent dans l’écosystème de la communication. C’est aujourd’hui aux engagements souscrits tout récemment par l’Union des Marques que nous allons nous intéresser. Quatre engagements pour mieux accompagner la transition écologique.
C’est sur le plateau d’Hebdo Com de BFM Business qu’Hervé Navellou, président de l’Union des Marques, accompagné de Mercédès Erra, présidente de la Filière Communication, a présenté ce 28 février quatre engagements pour lesquels les marques seront invitées à se mobiliser pour gagner le pari de la transition écologique tout en réussissant la relance économique et la sortie de crise d’un secteur ébranlé par la pandémie. Quels sont ces 4 engagements ?
- 1er engagement : Développer des communications favorables à la transition écologique. Il s’agit ici à la fois d’encourager et de soutenir les campagnes de communication en faveur des produits et des gestes durables, mais aussi de valoriser dans les campagnes la représentation des comportements vertueux. En quelque sorte mettre l’accent sur l’ETRE plutôt que sur l’AVOIR, comme le souhaitaient les Etats-Généraux de la communication dans leur acte 1 pour faire de la publicité un levier de la transition écologique.
- 2ème engagement : Diffuser des communications favorables à la transition écologique dans des environnements dédiés. Si on comprend que l’idée est de donner à ces communications une meilleure visibilité, on ne sait rien de ce que pourraient être ces espaces dédiés. Peut-être restent-ils à inventer ?
- 3ème engagement : Organiser la mesure et la réduction de l’impact carbone des activités de communication et imaginer une trajectoire de la mesure à la compensation. L’idée n’est ici pas nouvelle car cette démarche est déjà adoptée par bon nombre de marques dans des secteurs d’activités d’ailleurs très divers. Mais on retient ici que la volonté de l’UDM est d’encourager cette démarche afin de tendre vers la neutralité carbone.
- 4ème engagement : Réformer le dispositif de régulation en ouvrant la gouvernance de l’Arpp avec pour objectif de renforcer le contrôle pour les campagnes comportant des allégations environnementales. L’UDM n’est pas la seule à souhaiter cette ouverture de l’Arpp, notamment aux associations de consommateurs et aux associations de protection de l’environnement. Quant à la proposition d’un contrôle sur les allégations environnementales, elle fait aussi son chemin et parfois en suggérant un contrôle a priori obligatoire.
L’engagement de l’UDM en faveur d’une publicité plus responsable n’est pas nouveau. En témoigne le programme FAIRe lancé il y a maintenant 3 ans, comme nous le relations à l’époque dans nos colonnes.